Embranchement XIII propose un passage d’une branche à une autre par une succession de formes souples et organiques au travers d’une rotule. De la même manière qu’il y a deux branches d’essence différentes il y semble y avoir deux formes séparées mais connectées par la rotule. Ces formes ont une topologie riche en creux et bosses où chaque renflement semble donner naissance à un autre. Une sorte de logique est ainsi à l’œuvre dont la forme serait le résultat. J’y voie aussi un organisme doté d’un fonctionnement interne dont l’objectif est de connecter les branches entre elles. Cette organisation de formes est un peu à l’image que je me fait du trio marteau, enclume, étrier qui vient faire vibrer la cochlée dans l’oreille interne humaine (même si je sais qu’ils ne ressemblent pas du tout à ça dans la vraie vie !). Mais ce que je cherche à évoquer c’est une sensation de mouvement interdépendant pour que circule un stimuli à l’image de l’oreille interne, qu’on se dise en voyant la sculpture que ce n’est peut être pas une sculpture. Et qu’on se pose cette question : à quoi ça sert ?