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Stéphane Gantelet

2 images

Epilogue. Comment et pourquoi une installation numérique c’est la galère !//Epilogue. How and why a digital installation is a pain in the ass !

Les photos de l’article NaturePortable présentent l’installation lors de l’exposition de la Chapelle du Quartier haut à Sète. On y trouve 5 téléphones portables qui dessinent en temps réel. Mais elle présente aussi des séries de 3 images tirées de l’installation.

La première est le rendu 3D haute résolution du maillage et de sa texture mis en lumière avec des techniques avancées dans un environnement de béton.

La seconde présente la même image qui ne conserve que les informations de profondeur (z depth) de la scène à savoir un dégradé de blanc à noir, le blanc étant la couleur du paysage le plus proche de la caméra et le noir étant l’élément de la scène le plus éloigné de la caméra.

Enfin, la troisième image est une aquarelle réalisée classiquement à la main en utilisant la première image de synthèse comme modèle.

Ainsi, chaque image de cette trilogie propose une lecture en volume d’un même sujet. Pour tenter d’y parvenir, elles ont toutes fait l’objet de choix esthétiques qui leur permettent d’utiliser un ressort visuel fortement identifiable qui va du travail de la lumière en passant par le noir et blanc jusqu’à l’interprétation par la couleur. La présentation des trois images côté à côte expose trois points de vue.

Alors, je ne suis plus certain que la note d’intention qui propose une mise en abîme du téléphone numérique dans une nature à son tour numérisée pour autoriser un questionnement par le dessin de la « nature » soit encore le véritable sujet de l’installation.

Pendant ce processus de trois mois le travail à fait son œuvre . Je veux dire le travail artistique. Et cela m’étonne beaucoup car ce qui allait être un projet agréable et peu compliqué s’est révélé être une montagne à gravir.

D’un projet en C# sous Unity il est devenu un projet en 5 Modules indépendants dérivés les uns des autres et pilotés sous Android par une application qu’il a fallu écrire en Java et XML dont j’ignorais à peu près tout. Il a aussi fallu apprendre à utiliser Android Studio. J’ai réussi à sortir la tête de l’eau deux jours seulement pour réaliser deux aquarelles. Le fait que des axiomes qui ont présidé à mes choix, tout au long de ce chemin technique difficile, m’apparaissent aussi clairs aujourd’hui, me surprend et semble en opposition avec mon quotidien.

C’est bien que s’atteler à la technique et avoir ainsi la tête dans le moteur renseigne sur ce moteur. Mais au-delà renseigne sur cet autre moteur d’une tout autre nature : son cerveau ! À l’image du téléphone et de la nature qui n’ont rien de commun mais qui, dans le fracas et l’intranquillité des bielles en action entrent en dialogue pour peu qu’on leur dessine un espace artistique de connivence, une sorte de moteur à image où tous deux trouvent une place. Je peux alors tenter de dire que tout ce fatras ressemble peut-être finalement à une proposition artistique construite."//
The images in the NaturePortable article show the installation at the Chapelle du Quartier haut exhibition in Sète (France). It features 5 cell phones drawing in real time. But it also presents series of 3 images taken from the art installation.

The first is the high-resolution 3D rendering of the mesh and its texture highlighted with advanced techniques in a concrete environment.

The second is the same image, but retaining only the depth information (z depth) of the scene, i.e. a gradient from white to black, white being the color of the landscape closest to the camera and black being the scene element furthest from the camera.

Finally, the third image is a traditional watercolour, created by hand using the first computer-generated image as the model.

In this way, each image in this trilogy proposes a volume reading of the same subject. To achieve this, they have all been subject to aesthetic choices that allow them to use a strongly identifiable visual spring, ranging from light work through black and white to color interpretation. Presenting the three images side by side exposes three points of view. It’s all about the way we look at things.

So I’m no longer sure that the note of intent, which proposes a mise en abîme of the digital telephone in a nature that has in turn been digitized to allow a questioning of « nature » through drawing, is still the real subject of the installation.

During this three-month process, the work was done. I mean artistic work. And I’m amazed, because what was going to be a pleasant, uncomplicated project turned out to be a mountain to climb.

From a project in C# under Unity, it became a project in 5 independent modules and driven under Android by an application that I had to write in Java and XML, about which I knew almost nothing. I also had to learn how to use Android Studio. I managed to keep my head above water for just two days, producing two watercolors. The fact that the axioms that governed my choices along this difficult technical path are so clear to me today, surprises me and seems at odds with my everyday life.

It’s true that tackling the technical side of things and keeping one’s head in the engine provides information about that engine. But beyond that, it’s about that other engine of a completely different nature : the brain ! Just like the telephone and nature, which have nothing in common, but which, in the clatter and intranquillity of the connecting rods in action, enter into a dialogue, provided we draw up an artistic space of connivance, a kind of image engine where both find a place. I can then try to say that all this jumble may finally resemble a constructed artistic proposition."

identification de l'oeuvre
titre
NaturePortable épilogue
reférence
118
matière

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prix TTC
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